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Around the world Chapitre 3 : Dimanche, découvertes Je me lève encore tôt, j’ai pas envie de glander, j’ouvre les rideau, je me dis chouette ça va être une super journée, enfin j’espère ! Mais la, pas moyen d’apercevoir un morceau de ciel bleu, j’ai juste une vue sur un mur, avec sans doute que question que tout les occupants de cette chambre se sont déjà posé : Pourquoi une fenêtre ? Question sans réponse, je prend ma douche rapido, sans doute de peur qu’il n’y ait plus d’eau chaude, une peur inconsciente ? Non la vrai raison, c’est que j’entend des bruits qui proviennent de la rue, et cela peut signifier quelque chose, soit il fait beau soit je sais pas, je n’y ai pas réfléchi ! Je descend dans la salle de déjeuner, sentiment de déjà vu, les mêmes personnes qu’hier, sans surprise, pareil qu’hier, j’aime pas le fromage, il y a du mar dans le café, c’est pas bon, je prend un thé. Aujourd’hui je ne passe que deux minutes dans la salle de déjeuner, j’ai préparé toutes mes affaires, ma carte et tout.Je sais ou je suis je sais pas ou je vais, mais c’est très bien comme ça. Je passe devant la réception, je rend les clés de la chambre pour pas les perdre, le visage amical du réceptionniste me redonne le sourire. Je quitte l’hôtel, il fait un temps magnifique, pas un nuage. C’est top ! J’ai dans l’idée d’aller sur un des points les plus hauts de la ville aujourd’hui, histoire de voir un peu de paysage pour profiter du temps clair. Donc je sors de l’hôtel, et je prend la première rue qui monte, le coté pratique avec les mosquées «camii» en turc, c’est que c’est facile de les voir, du coup je vogue d’un minaret à l’autre, en veillent de rester à vue d’un minaret que je connais ! J’arrive à la première mosquée de la journée, une des plus grandes de la ville construite par Mehmet le conquérant, soudain,pendant que je photographie la lune plaqué or sur le sommet de la coupole, un type se jette sur mes chaussures, pour les cirer, heureusement elles craignent plus grand chose avec la journée d’hier, et on bien besoin d’être à nouveau étanche, je laisse faire, en plus il est un peu bizarre, il parle tout seul. Au bout de quelques seconde, très rapide le gars, il me demande de le payer, et me demande tout de suite 20 livres, soit l’équivalent de 10 kebab boisson comprise, je n’y connais pas grand chose en marchandage, seulement quelques vagues notions, mais j’ai tout de même un minimum de bon sens.. En France, je payerais pas un cireur de chaussure 100 euros, enfin pas sobre ! J’ai un peu de monnaie, au final je lui file 3 livres, j’estime que c’est déjà trop cher payé pour un type qui m’a imposé un service et m’a sali mes chaussures. Je décide de prendre beaucoup de photos ici, pour esquiver les autres cireurs qui ont vu le coup du touriste débile arriver ! Si on les écoutais, on devrait cirer nos chaussures tous les 50 mètres. Les photos permettent d’éviter que les types se mettent devant toi, et si il le font c’est une très bonne excuse pour les virer, ou pour bouger ! Mais gare aux pickpockets. Après ce petit événement inattendu, je prend une petite rue qui descend n direction du Bosphore, c’est sympa, c’est tôt le matin, ça sens le poisson, enfin un truc moins touristique ! Finalement les gens sont aussi insistant ici, j’ai engloutit trois thé avant d’arriver en bas de la rue, mais à un livre le thé, c’est carrément super, j’adore ce gout et dès que je peux j’en prend ! J’arrive plus tard à la nouvelle mosquée, placée sur les bords de la corne d’or, c’est bête l’entrée est payante, ça me rebute un peu, si j’étais musulman j’aurais dis que je venais faire ma prière mais jusqu’à preuve du contraire c’est pas le cas. Je continue dons mon périple en suivant le bord de la mer, de l’autre coté, il y a une tour qui m’intrigue, je saurais plus tard que c’est la tour de Galatasaray. Et j’irai au pied… Je rencontre un gars, en bas de ce qui semble être un hôtel. Il m’interpelle, comme la plupart des turcs que je croisent. J’ai oublié son nom, je suis pas physionomiste, mais j’arrive à lui faire comprendre que je suis tout seul en vadrouille dans la ville, que je prend des photos. Il me prend pour un aventurier, et comme la culture hollywoodienne est le langage universel, il m’appelle Indiana, en référence à Indiana Jones, j’imagine. Il est sympa, il m’invite à prendre un café. On monte au dernier étage de cet hôtel, ou est situé la terrasse. La vue sur le bras de mer et le coté asiatique de la ville est assez jolie, le ciel est dégagé, je discute un peu avec mon nouvel ami, et j’en oubli de prendre des photos. Pas grave, les souvenirs, c’est dans la tête. Par contre, je retiens le gout du café, un expresso, ça faisait longtemps ! Je quitte mon acolyte devant les marches de l’hôtel avec un bruitage de coup de fouet, il me fait comprendre, que si je repasse par là je serai le bienvenu, très chaleureux ! Je m’arrête quelques mètres plus loin pour acheter un clipper, c’est par cher, résistant, et c’est l’un des briquets qui m’aura tenu le plus longtemps, et pour un livre, que demander de plus ? 6 mois plus tard, j’apprend que le sigle sur le briquet est l’équipe de foot turque, il faut que je m’intéresse au foot pour être moins inculte la prochaine fois. J’ai trouver une technique pour me repérer dans la ville : je suis les remparts, et les lignes de tramways. Ici viens ma seconde péripétie de la journée avec un cireur de chaussure, alors que je me ballade tranquillement au pied des des remparts, je vois quelqu’un qui devant moi fait tomber une brosse et poursuit son chemin. C’était juste après qu’il ai fini de cirer les chaussures d’une jolie blonde, à droite sur la photo que j’ai prise avant l’incident. Dans un élan de bonté je ramasse la brosse et j’interpelle le jeune. Pour me remercier, il me propose de me brosser les chaussures, moi qui ne l’avait jamais fait avant, deux fois dans la même journée, ça bouscule grandement les habitudes de mes pompes ! J’apprend à mes dépends que le coup de brosse sur les chaussures est un remerciement, à contrario, c’est la cire qui est payante. J’ai pas le temps de dire stop qu’il étale déjà une épaisse couche de cire sur le devant, tout en frottant la seconde avec une brosse à dent. Cette fois je ne suis pas dupe, une fois le petit service rendu, je lui dit merci et commence à faire quelques pas, c’est alors qu’il se place devant moi en s’exclamant un truc du genre « tout travail mérite salaire» mais en turc. Je rétorque que c’est lui qui me l’a proposé, et que j’ai retenu les termes «free, free» dès lors que je les ait entendus. De plus, le gamin me dit qu’il ne veux pas de pièces, malin le petit, il veut seulement du papier, et insiste bien. Ca me soul vraiment sur le moment, j’ai l’impression de m’être fait avoir, enfin trahir ! Pas deux fois dans la même journée, d’un coup d’un seul je sors ma carte de fidélité blue box, qui trainait dans ma poche depuis un certains temps et je lui tend, en demandant naïvement si il prend les cartes de crédit. Evidement, la chose à ne pas faire aurais été de lui tendre ma visa, j’avais pas spécialement envi sur le moment d’entamer une course poursuite ! Après avoir regarder la carte sous toutes les coutures, il me la rend et repart en criant ce que je pense être des injures. Tel est pris celui qui croyait prendre, à partir de ce moment la j’ai vraiment eu l’impression qu’aucun geste n’était désintéressé, je me demande même si il n’a pas fait exprès de laisser tomber sa brosse, et je me pose encore la question aujourd’hui ! Malhonnête le petit ! Je continue mon chemin, pas peu fier de ma victoire ! Plus jamais je me ferai enfler par un cireur de chaussure. Enfin j’espère. Je suis donc tranquillement les rails du tram, j’arrive rapidement à la mosquée bleue, je prend quelques photos de Sainte Sophie, la luminosité est bien pour les photos, donc autant en profiter. Je prend mon temps fait de belles photos, trop belles, et trop lourdes pour le site… Je renonce à rentrer dans la mosquée, en fait quand